Santé et bien-être sont deux termes souvent utilisés comme des synonymes. Pourtant, s’ils sont liés, ils ne recouvrent pas exactement les mêmes réalités. Afin d’adopter une approche globale de la santé, intégrant aussi bien le corps que l’esprit, il peut être intéressant de cerner la nuance des deux termes.
Qu’est-ce que la santé ?
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé est un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité. Cette définition élargie montre que la santé ne se limite pas aux seuls indicateurs biologiques comme la tension artérielle ou le cholestérol. La santé comprend donc plusieurs dimensions :
- Santé physique, influencée par l’activité physique régulière, la nutrition, le sommeil, et l’absence de pathologies chroniques.
- Santé mentale, souvent négligée mais essentielle pour le bon fonctionnement global.
- Santé sociale, qui renvoie aux relations et à l’intégration dans la société.
Aujourd’hui, la promotion de la santé passe par une approche préventive : éviter les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, ou l’obésité, en encourageant la pratique d’une activité physique adaptée, la lutte contre la sédentarité, et une alimentation saine.
Qu’est-ce que le bien-être ?
Le bien-être va au-delà de la simple absence de douleur ou de souffrance. C’est une sensation globale d’épanouissement, de paix intérieure et d’équilibre émotionnel. Il repose sur une hygiène de vie positive, mais aussi sur des éléments plus subjectifs comme :
- La capacité à mieux dormir ;
- Une vitalité constante ;
- Le mieux-être émotionnel ;
- Une relation apaisée à soi et aux autres.
Des pratiques comme le yoga, la sophrologie, la méditation de pleine conscience, ou encore l’aromathérapie sont réputées pour favoriser cet état de bien-être. Elles complètent souvent une approche plus médicale ou curative. Ces méthodes dites douces contribuent à renforcer le capital santé sur le long terme.
Quelle différence entre santé et bien-être ?
La santé peut être objectivée : examens cliniques, bilans sanguins, diagnostics posés par des professionnels de santé. À l’inverse, le bien-être est subjectif : on peut être en bonne santé sur le papier, mais se sentir fatigué, stressé ou mal dans son corps.
Autre différence importante : la santé se soigne, le bien-être se cultive. On peut soigner une infection, mais il faut prendre soin de soi au quotidien pour maintenir un état de bien-être. La santé publique, notamment en France, commence à intégrer cette dimension dans ses campagnes de prévention santé, surtout auprès des seniors ou des personnes atteintes de maladies chroniques.
Santé et bien-être : finalement une question de complémentarité ?
Il est désormais admis que santé et bien-être sont interdépendants. L’un ne va pas sans l’autre. Une activité physique et sportive régulière agit positivement sur la santé cardiovasculaire mais aussi sur l’humeur. La relaxation, le sport santé, ou encore les massages contribuent à la fois à réduire les troubles mentaux et à améliorer la condition physique.
Certaines structures comme les centres de thalassothérapie, les ateliers santé, ou encore le coaching bien-être offrent des solutions globales. Ils combinent remèdes naturels, nutrition équilibrée, activité physique adaptée et approches thérapeutiques alternatives comme la réflexologie, l’ayurveda, ou le qi gong.
L’adoption d’une approche holistique – prenant en compte le corps, l’esprit et l’environnement social – est sans doute la voie la plus durable pour vieillir en bonne santé, prévenir les atteintes vasculaires, et favoriser une longévité active.
